Le voyage d’étude des étudiants de Biochimie et Bio cosmétique de la Faculté des Sciences de l’Université de Dschang au CIPCRE a été pour eux un régal pédagogique. Rétrospective sur une visite d’échanges et de partage d’expériences riche en enseignements.

   

La journée du 29 novembre 2021 a été marquée par le séjour au CIPCRE de 58 étudiants dont 45 filles de Licence 3 de Biochimie et Bio cosmétique de la Faculté des Sciences de l’Université de Dschang. Cette visite d’étude s’inscrivait dans le cadre du voyage d’étude et des Travaux Dirigés de Phytopharmacologie, Recherche sur les plantes médicinales et bio cosmétique dans le cursus académique.

 Arrivée au CIPCRE aux environs de 9h 30 min, la délégation conduite par les Professeurs TEUFO Bruno et BIAPA Prosper du département de Biochimie a été accueillie par le Coordonnateur du Programme Agriculture Durable Entreprenariat et Hygiène communautaire. L’entretien entre les Professeurs, l’encadreur professionnel et les cadres du PADEHCOM a permis de baliser les contours de la visite. Il s’est agi entre autres de la visite guidée du jardin de plantes médicinales, des échanges en salle avec au menu la présentation générale du CIPCRE et du programme hôte en particulier et une brève séance de questions réponses.

  

Principal objet d’attraction et d’étude, le jardin de plantes médicinales du CIPCRE a suscité un énorme intérêt de la part des étudiants et des enseignants. Ceci avec la découverte des différentes espèces de plantes locales et exotiques qui y sont cultivées. La visite guidée s’est faite durant 4 heures de temps, avec aux commandes Mme Magne Marie, la responsable du jardin et M. DONGZANG Pierre, Encadreur Professionnel à la Faculté de Sciences de l’Université de Dschang, qui ont présenté les différentes spéculations aux apprenants tout en leur indiquant les usages et les vertus thérapeutiques.

A travers les enseignements reçus au jardin des plantes médicinales, les visiteurs ont pris toute la mesure de l’importance de la pharmacopée africaine dans la lutte contre certains problèmes de santé publique, voire dans la prévention et même le traitement de certaines pandémies dont le COVID-19. Au plus fort de l’expansion du coronavirus, de nombreuses populations se sont ruées sur l’Artemisia cultivé au CIPCRE depuis des années. Elles ont pour la plupart témoigné des bienfaits de cette plante et de bien d’autres qui ont permis, selon elles, d’éviter l’hécatombe qui avait été prédite par l’OMS. Ce regain de considération pour la phytothérapie a été intégré par les pouvoirs publics dans les les politiques de santé. Cet intérêt se manifeste aussi par l’intégration dans les départements de biochimie des facultés des sciences des universités d’Etat, des spécialités sur la phyto pharmacologie et la recherche sur les plantes médicinales.

  

C’est dans une ambiance conviviale et cordiale que se sont tenus les échanges en salle avec les étudiants. Ces derniers ont pu en apprendre davantage sur le CIPCRE et particulièrement sur le programme d’accueil dans lequel est logé l’axe d’intervention portant sur les plantes médicinales. Il aura donc fallu 7h de temps au total pour satisfaire les attentes et la curiosité des apprenants durant ce voyage d’étude.

  

Les encadreurs et les étudiants se sont dits satisfaits de la visite du nouveau site du CIPCRE. Ils ont été émerveillés par l’environnement, le décor et surtout l’accueil, et en perspective, ont caressé l’espoir de la signature d’une convention de partenariat durable entre le CIPCRE et l’Université de Dschang dans la promotion de la phytothérapie et l’encadrement de la jeunesse estudiantine. Une photo de famille a clos la visite d’étude.